Astuces soins
Lors de mon dernier article ici je vous parlais de clean beauty, et quand j’étais en train de le rédiger je souhaitais vous faire un petit paragraphe pour bien choisir ses produits cosmétiques bio, et éthiques; Et finalement, je me suis rendu compte que j’avais un roman à vous expliquer… Donc j’ai préféré scinder l’article et de vous en faire un dédié sur le sujet en répertoriant 5 grandes étapes.
Pour les produits qui ont un label bio, tous les labels n'ont pas les mêmes significations. Je vous avais fait un article en 2014 sur le sujet que vous pouvez relire ici pour bien différencier les labels bio et leurs critères d’exigences.
Pour les produits bio mais sans labels, vous les repérez car sur l’étiquette en bas des listes INCI vous avez le pourcentage des ingrédients bio. Et bien souvent, on constate qu’un produit sans label contient bien souvent plus d’ingrédients bio qu’un produit avec un label (comme Ecocert par exemple). En effet, vous pouvez trouver des labels bio, par exemple le label Ecocert avec un produit qui contient que 11% d’ingrédients bio. Certains labels sont plus qualitatifs que d’autres (cf mon paragraphe précédent)
Il y a aussi de plus en plus de marques qui mettent un seul ingrédient bio dans leur composition couplé avec d’autres ingrédients qui ne sont pas bio ou synthétiques... Et dans leur marketing ils disent « enrichi en beurre de karité bio » par exemple.
Si le pourcentage n’est pas indiqué, il y a souvent une étoile indiquant les ingrédients bio et vous vous rendez rapidement compte s’il y en a qu’un ou 2 parmi une liste INCI de 40 ingrédients par exemple (dans ce cas cela fait 0,05% d'ingrédients bio)... Ces produits qui mettent en avant uniquement un seul ingrédient bio ne possèdent pas de labell bio comme Ecocert ou Nature & Progrès.
Si vous avez un sérum ou une crème qui contient une huile qui vient du brésil, une autre huile de l’inde et un autre ingrédient d’un autre coin du monde… Le produit et les ingrédients peuvent être bio mais si le produit contient que des ingrédients qui viennent des 4 coins du monde et qu’ils auraient pu être confectionnés avec des ingrédients qui existent en France ou des ingrédients similaires bio provenant de France, dans ce cas là le produit est beaucoup moins éthique.
Attention toutefois, certains ingrédients ne sont pas disponibles en France, par exemple le jojoba ne pousse pas en France donc on ne peut pas trouver de l'huile de jojoba made in France. Dans ce cas, pour ces ingrédients qui n'existent pas en France et qui sont bio, il faut vérifier si le fournisseur bio est issu du commerce équitable. Si c'est le cas, la marque du produit cosmétique, n'hésite pas à le communiquer sur son site internet. Si aucune mention n'est faite, il faut se poser la question.
Le commerce équitable est un modèle d'économie éthique et responsable et est encadré par un cahier des charges assez strict. Le cahier des charges est notamment vigilant sur la traçabilité, le paiement d'un prix juste, les conditions de travail. Le commerce équitable permet notamment d'éviter l'abus des petits agriculteurs aux quatre coins du monde et surtout de justifier que votre produit du bout du monde est éthique. Car si vous avez par exemple une huile bio mais pour lesquels les fruits ont été ramassés par des enfants, il n'y a rien d'éthique dans tout cela, même si le produit est bio.
Pour créer une marque il faut créer sa marque (trouver son nom etc), choisir les fournisseurs de matières premières (c’est ce qu’on appelle le sourcing fournisseur) : l’agriculteur qui va nous fabriquer son huile végétale, celui qui va créer les flacons etc…, trouver un laboratoire pour confectionner le produit et trouver des réseaux de distribution (magasins, sur internet etc…)
(J’ai un peu grossi les étapes car je ne peux pas aller dans les moindres détails de chaque points mais globalement ce sont les étapes principales).
Pour faire un produit cosmétique, il doit obligatoirement être conçu par un laboratoire cosmétique. On distingue donc différents cas pour réaliser un produit cosmétique quand on veut créer une marque de cosmétique.
Cas numéro 1: Certaines marques ont leur propre laboratoire donc généralement ce sont des chimistes qui ont créés leur marque et leur laboratoire cosmétique. Les marques qui ont leur propre laboratoire cosmétique, choisissent leurs fournisseurs et la qualité et l’éthique de leurs fournisseurs et vendent eux même leur produit. Généralement quand vous trouvez des marques comme ça vous êtes assurés d’avoir un produit de superbe qualité à un prix défiant toute concurrence (rapport qualité / Prix) puisqu’il n’y a eu aucun autre intermédiaire dans la confection du produit fini.
Nous sommes dans le cas d’une vente en circuit court puisqu’il n’y a pas eu beaucoup d’intermédiaires.
C’est par exemple le cas des marques suivantes : Les laboratoires4e ici, Alors ça pousse ici, Nature Kosmika ici ou encore Lavandes et compagnies ici. (liste non exhaustive)
Pour concevoir un produit de A à Z il faut environ environ 2 ans minimum (et je vous épargne les dépôts de brevets etc…)
Cas numéro 2: Il y a ceux qui créent une marque cosmétique mais qui n’ont pas de laboratoire, donc dans ce cas, le créateur de la marque créé un cahier des charges et le communique au laboratoire afin que le laboratoire puisse fabriquer le produit cosmétique.
Le créateur de la marque a le choix de donner les matières premières qu’il a lui-même recherché et qu’il a négocié avec le fournisseur (le sourcing a été complètement réalisé par la marque). Le laboratoire créé le soin, et le créateur de la marque décide si la formule, l’odeur etc… lui convient.
C’est le cas par exemple de la marque Helhem créé par Clélia. La marque est bio et elle a tenue à sélectionner tous ses fournisseurs en sélectionnant des matières premières Française, cruelty free etc…Les produits sont chers car la marque propose des produits de qualité et contrairement à une marque qui a son propre laboratoire, il y a eu plus d’intermédiaire pour confectionner le produit fini. Donc qui dit plus d’intermédiaire, dit hausse du prix puisque chaque intermédiaire prend sa marge au niveau du prix (et c’est normal puisque chacun a besoin de vivre);
5 étapes pour bien choisir ses cosmétiques bio et éthiques
10 mai 2020
Lors de mon dernier article ici je vous parlais de clean beauty, et quand j’étais en train de le rédiger je souhaitais vous faire un petit paragraphe pour bien choisir ses produits cosmétiques bio, et éthiques; Et finalement, je me suis rendu compte que j’avais un roman à vous expliquer… Donc j’ai préféré scinder l’article et de vous en faire un dédié sur le sujet en répertoriant 5 grandes étapes.
Etape 1 : Repérer les labels ou la contenance des ingrédients bio dans votre produit.
Si vous ne savez pas lire les étiquettes il faut se repérer avec les labels bio ou les pourcentages totaux des ingrédients bio dans le produit. Car en effet, bien souvent les meilleures marques bio, et souvent les plus qualitatives débutent en lançant leur marque mais n’ont pas les moyens de payer un label bio.Pour les produits qui ont un label bio, tous les labels n'ont pas les mêmes significations. Je vous avais fait un article en 2014 sur le sujet que vous pouvez relire ici pour bien différencier les labels bio et leurs critères d’exigences.
Pour les produits bio mais sans labels, vous les repérez car sur l’étiquette en bas des listes INCI vous avez le pourcentage des ingrédients bio. Et bien souvent, on constate qu’un produit sans label contient bien souvent plus d’ingrédients bio qu’un produit avec un label (comme Ecocert par exemple). En effet, vous pouvez trouver des labels bio, par exemple le label Ecocert avec un produit qui contient que 11% d’ingrédients bio. Certains labels sont plus qualitatifs que d’autres (cf mon paragraphe précédent)
Il y a aussi de plus en plus de marques qui mettent un seul ingrédient bio dans leur composition couplé avec d’autres ingrédients qui ne sont pas bio ou synthétiques... Et dans leur marketing ils disent « enrichi en beurre de karité bio » par exemple.
Si le pourcentage n’est pas indiqué, il y a souvent une étoile indiquant les ingrédients bio et vous vous rendez rapidement compte s’il y en a qu’un ou 2 parmi une liste INCI de 40 ingrédients par exemple (dans ce cas cela fait 0,05% d'ingrédients bio)... Ces produits qui mettent en avant uniquement un seul ingrédient bio ne possèdent pas de labell bio comme Ecocert ou Nature & Progrès.
Etape 2 : Vérifier la provenance des matières premières.
Vous pouvez avoir des marques avec ou sans labels bio, mais avec des ingrédients bio qui viennent des 4 coins du monde.Si vous avez un sérum ou une crème qui contient une huile qui vient du brésil, une autre huile de l’inde et un autre ingrédient d’un autre coin du monde… Le produit et les ingrédients peuvent être bio mais si le produit contient que des ingrédients qui viennent des 4 coins du monde et qu’ils auraient pu être confectionnés avec des ingrédients qui existent en France ou des ingrédients similaires bio provenant de France, dans ce cas là le produit est beaucoup moins éthique.
Attention toutefois, certains ingrédients ne sont pas disponibles en France, par exemple le jojoba ne pousse pas en France donc on ne peut pas trouver de l'huile de jojoba made in France. Dans ce cas, pour ces ingrédients qui n'existent pas en France et qui sont bio, il faut vérifier si le fournisseur bio est issu du commerce équitable. Si c'est le cas, la marque du produit cosmétique, n'hésite pas à le communiquer sur son site internet. Si aucune mention n'est faite, il faut se poser la question.
Le commerce équitable est un modèle d'économie éthique et responsable et est encadré par un cahier des charges assez strict. Le cahier des charges est notamment vigilant sur la traçabilité, le paiement d'un prix juste, les conditions de travail. Le commerce équitable permet notamment d'éviter l'abus des petits agriculteurs aux quatre coins du monde et surtout de justifier que votre produit du bout du monde est éthique. Car si vous avez par exemple une huile bio mais pour lesquels les fruits ont été ramassés par des enfants, il n'y a rien d'éthique dans tout cela, même si le produit est bio.
Etape 3 : Se renseigner sur la confection du produit fini.
Pour créer une marque il faut créer sa marque (trouver son nom etc), choisir les fournisseurs de matières premières (c’est ce qu’on appelle le sourcing fournisseur) : l’agriculteur qui va nous fabriquer son huile végétale, celui qui va créer les flacons etc…, trouver un laboratoire pour confectionner le produit et trouver des réseaux de distribution (magasins, sur internet etc…)
(J’ai un peu grossi les étapes car je ne peux pas aller dans les moindres détails de chaque points mais globalement ce sont les étapes principales).
Pour faire un produit cosmétique, il doit obligatoirement être conçu par un laboratoire cosmétique. On distingue donc différents cas pour réaliser un produit cosmétique quand on veut créer une marque de cosmétique.
Cas numéro 1: Certaines marques ont leur propre laboratoire donc généralement ce sont des chimistes qui ont créés leur marque et leur laboratoire cosmétique. Les marques qui ont leur propre laboratoire cosmétique, choisissent leurs fournisseurs et la qualité et l’éthique de leurs fournisseurs et vendent eux même leur produit. Généralement quand vous trouvez des marques comme ça vous êtes assurés d’avoir un produit de superbe qualité à un prix défiant toute concurrence (rapport qualité / Prix) puisqu’il n’y a eu aucun autre intermédiaire dans la confection du produit fini.
Nous sommes dans le cas d’une vente en circuit court puisqu’il n’y a pas eu beaucoup d’intermédiaires.
C’est par exemple le cas des marques suivantes : Les laboratoires4e ici, Alors ça pousse ici, Nature Kosmika ici ou encore Lavandes et compagnies ici. (liste non exhaustive)
Pour concevoir un produit de A à Z il faut environ environ 2 ans minimum (et je vous épargne les dépôts de brevets etc…)
Cas numéro 2: Il y a ceux qui créent une marque cosmétique mais qui n’ont pas de laboratoire, donc dans ce cas, le créateur de la marque créé un cahier des charges et le communique au laboratoire afin que le laboratoire puisse fabriquer le produit cosmétique.
Le créateur de la marque a le choix de donner les matières premières qu’il a lui-même recherché et qu’il a négocié avec le fournisseur (le sourcing a été complètement réalisé par la marque). Le laboratoire créé le soin, et le créateur de la marque décide si la formule, l’odeur etc… lui convient.
C’est le cas par exemple de la marque Helhem créé par Clélia. La marque est bio et elle a tenue à sélectionner tous ses fournisseurs en sélectionnant des matières premières Française, cruelty free etc…Les produits sont chers car la marque propose des produits de qualité et contrairement à une marque qui a son propre laboratoire, il y a eu plus d’intermédiaire pour confectionner le produit fini. Donc qui dit plus d’intermédiaire, dit hausse du prix puisque chaque intermédiaire prend sa marge au niveau du prix (et c’est normal puisque chacun a besoin de vivre);
Vous avez également toute la gamme de la marque Nominoé, les cosmétiques bio de Bretagne ici.
Pour concevoir un produit de cette façon il faut au minimum entre 12 et 18 mois.
Cas numéro 3: Si le créateur de la marque souhaite juste créer un produit rapidement, certains laboratoires proposent des formules toutes prêtes, c’est ce qu’on appelle les marques blanches. Le produit est prêt et la marque l’achète toute prête, elle a juste à coller son étiquette sur le produit.
Cas numéro 4: Si le créateur de la marque souhaite créer un produit rapidement mais n’a pas choisi ses matières premières. Le créateur de la marque peut communiquer un cahier des charges indiquant dedans qu’il veut créer une crème bio pour un prix de 20€ en sorti de laboratoire… Le laboratoire va donc créer la crème parmi les ingrédients dans son catalogue afin de respecter le cahier des charges de son client et ne pas dépasser le prix demandé par son client.
Pour ces deux derniers cas, de plus en plus d’agence de communication propose cette technique aux personnes à forte influence de monter leur marque de cette façon. Donc là il y a plusieurs intermédiaires : le laboratoire qui propose son produit et qui a choisi les ingrédients, l’agence de communication et la marge du créateur. Donc autant vous dire que sur un produit à 30€ par exemple la qualité sera bien moindre comparé à une crème à 30€ qui aura été créé par une marque qui a son propre laboratoire.
Dans ces deux derniers cas, pour concevoir un produit de cette façon il faut quelques mois.
Vous avez des marques qui surfent sur le naturel, le bio et le marketing du green, de l’éthique. Et finalement quand on s’y penche de plus près on se rend compte que certaines marques jouent sur le made in France et l’éthique mais ne sont pas naturelle, ni même bio. C'est ce qu'on appelle le Greenwashing... C’est le cas par exemple de la marque Lush, Hellobody, The Body Shop et il y en a tellement d'autres...
J'avais fait un article sur le sujet en 2014, que vous pouvez relire ici.
Depuis 2017, beaucoup de ces marques dites Greenwashing se sont associés à la norme ISO 16128. Certains dénoncent cette norme ISO comme étant un danger pour la cosmétique bio. Cette norme est née de la volonté d'harmoniser la notion des produits bio et naturels au niveau international.
Sauf qu'en réalité cette norme ISO ne fait qu'augmenter la confusion pour le consommateur.
En effet, cette norme ne contient pas de liste noire d'ingrédients qui peuvent être interdits par les labels bio. On peut donc retrouver des ingrédients controversés ou même des dérivés d'animaux morts... (c'est charmant!). Cette norme n'impose aucun ingrédient bio minimum et surtout elle n'est contrôlée par aucun organisme comme les labels bio et se basent sur la bonne foi des marques et des fournisseurs d'ingrédients. Et surtout la norme ISO 16128 s'adapte au souhait de chaque pays, donc si votre fournisseur vient d'Inde et que dans le pays les OGM sont acceptés dans leur produit bio, vous allez vous retrouver avec des OGM dans votre produit fini qu'on viendra vous vendre comme étant bio... Je vous laisse lire un article qui explique très bien tout cela ici.
Mais vous avez également des marques qui se véhiculent naturelle et clean, et qui finalement sont agriculture raisonnée. C’est par exemple le cas de la marque Oden, elle vend qu’une seule huile bio et les autres sont agriculture raisonnée.
L’agriculture raisonnée peut se permettre d’employer des produits chimiques ou d’utiliser des OGM à certaines périodes de l’année. Ce qui est interdit dans l’agriculture biologique… Donc vous avez certes un produit naturel car vous avez une huile de noisette par exemple; mais si elle a été traitée avec des pesticides, votre huile n’a rien de sain et rien de clean. C’est juste un produit naturel car l’huile de noisette on l’obtient avec des noisettes et sans autres substances synthétiques… Alors certes votre huile issue de l’agriculture raisonnée aura surement moins de pesticides qu’une huile qui n’a aucune mention mais elle sera surement plus cher pour avoir peut être 1% de pesticide en moins qu’une huile conventionnelle…
Et on trouve de plus en plus de marques qui abusent du côté marketing et encore plus sur instagram! Les marques appliquent les techniques marketing de storytelling pour raconter une histoire afin de toucher les émotions des personnes / des lecteurs et ainsi les amener dans leur propre univers et ainsi les pousser à la consommation (c'est le cas par exemple de la marque Respire qui essaye de toucher avec son storytelling toutes les personnes qui ont le cancer ou des kystes)...
Et malheureusement, il n'y a pas que dans les cosmétiques que le storytelling fait fureur, on le trouve beaucoup dans tout ce qui est bien être. Je vois de plus en plus de compte instagram faire un martelage de communication pour expliquer qu'avant ils étaient pas bien dans leur vie et qu'ils ont tout arrêté dans leur vie (emploi etc...) pour enfin trouver leur équilibre. Ces personnes vous poposent ensuite des programmes payants pour vous donner les clés du succès du bonheur. Mais déjà ce n'est pas parce que quelqu'un est plus heureux et qu'il a appliqué des méthodes que ca fonctionnera pour tout le monde, et quand bien même nous ne sommes pas dans la vie de ces personnes pour voir si elles sont vraiment heureuses! N'oubliez jamais que derrière les réseaux sociaux ou on une publicité on renvoi l'image que l'on souhaite... qui est bien souvent fake!
On est de plus en plus nombreuses à commander sur internet, et on ne va pas se le cacher, ayant personnellement une vie active qui me prend beaucoup de temps je fais partie de ceux qui commandent beaucoup sur internet par faute de temps. Mais quand je commande, je fais attention d’où provient le produit fini. Je privilégie ceux qui font une expédition des produits depuis la France … Au moins c’est envoyé mais ça vient de France et on n’affrète pas des avions de l’Europe ou du bout du monde pour que je puisse avoir ma crème… L’emprunte carbone en est ainsi minimisée.
Bien évidemment avant de vérifier toutes ces étapes, il faut d'abord vous demander ce que vous souhaitez? Quelles sont vos valeurs et qu'est-ce qui est éthique pour vous?
En effet, si vous êtes fan de Rihanna ou une autre star et que vous souhaitez absolument acheter sa gamme de cosmétique venu du bout du monde, car vous n'êtes pas regardant sur le côté éthique, c'est votre choix et vous faites ce que vous voulez.
En fonction de vos valeurs et vos souhaits, vous pouvez vérifier le ou les étapes correspondant à vos valeurs. J'espère que cet article vous aidera, et si vous avez des questions n'hésitez pas.
Pour concevoir un produit de cette façon il faut au minimum entre 12 et 18 mois.
Cas numéro 3: Si le créateur de la marque souhaite juste créer un produit rapidement, certains laboratoires proposent des formules toutes prêtes, c’est ce qu’on appelle les marques blanches. Le produit est prêt et la marque l’achète toute prête, elle a juste à coller son étiquette sur le produit.
Cas numéro 4: Si le créateur de la marque souhaite créer un produit rapidement mais n’a pas choisi ses matières premières. Le créateur de la marque peut communiquer un cahier des charges indiquant dedans qu’il veut créer une crème bio pour un prix de 20€ en sorti de laboratoire… Le laboratoire va donc créer la crème parmi les ingrédients dans son catalogue afin de respecter le cahier des charges de son client et ne pas dépasser le prix demandé par son client.
Pour ces deux derniers cas, de plus en plus d’agence de communication propose cette technique aux personnes à forte influence de monter leur marque de cette façon. Donc là il y a plusieurs intermédiaires : le laboratoire qui propose son produit et qui a choisi les ingrédients, l’agence de communication et la marge du créateur. Donc autant vous dire que sur un produit à 30€ par exemple la qualité sera bien moindre comparé à une crème à 30€ qui aura été créé par une marque qui a son propre laboratoire.
Dans ces deux derniers cas, pour concevoir un produit de cette façon il faut quelques mois.
Etape 4: Vérifier que la marque que vous souhaitez acheter ne surfe pas sur le naturel uniquement par son marketing (greenwashing).
Vous avez des marques qui surfent sur le naturel, le bio et le marketing du green, de l’éthique. Et finalement quand on s’y penche de plus près on se rend compte que certaines marques jouent sur le made in France et l’éthique mais ne sont pas naturelle, ni même bio. C'est ce qu'on appelle le Greenwashing... C’est le cas par exemple de la marque Lush, Hellobody, The Body Shop et il y en a tellement d'autres...
J'avais fait un article sur le sujet en 2014, que vous pouvez relire ici.
Depuis 2017, beaucoup de ces marques dites Greenwashing se sont associés à la norme ISO 16128. Certains dénoncent cette norme ISO comme étant un danger pour la cosmétique bio. Cette norme est née de la volonté d'harmoniser la notion des produits bio et naturels au niveau international.
Sauf qu'en réalité cette norme ISO ne fait qu'augmenter la confusion pour le consommateur.
En effet, cette norme ne contient pas de liste noire d'ingrédients qui peuvent être interdits par les labels bio. On peut donc retrouver des ingrédients controversés ou même des dérivés d'animaux morts... (c'est charmant!). Cette norme n'impose aucun ingrédient bio minimum et surtout elle n'est contrôlée par aucun organisme comme les labels bio et se basent sur la bonne foi des marques et des fournisseurs d'ingrédients. Et surtout la norme ISO 16128 s'adapte au souhait de chaque pays, donc si votre fournisseur vient d'Inde et que dans le pays les OGM sont acceptés dans leur produit bio, vous allez vous retrouver avec des OGM dans votre produit fini qu'on viendra vous vendre comme étant bio... Je vous laisse lire un article qui explique très bien tout cela ici.
Mais vous avez également des marques qui se véhiculent naturelle et clean, et qui finalement sont agriculture raisonnée. C’est par exemple le cas de la marque Oden, elle vend qu’une seule huile bio et les autres sont agriculture raisonnée.
L’agriculture raisonnée peut se permettre d’employer des produits chimiques ou d’utiliser des OGM à certaines périodes de l’année. Ce qui est interdit dans l’agriculture biologique… Donc vous avez certes un produit naturel car vous avez une huile de noisette par exemple; mais si elle a été traitée avec des pesticides, votre huile n’a rien de sain et rien de clean. C’est juste un produit naturel car l’huile de noisette on l’obtient avec des noisettes et sans autres substances synthétiques… Alors certes votre huile issue de l’agriculture raisonnée aura surement moins de pesticides qu’une huile qui n’a aucune mention mais elle sera surement plus cher pour avoir peut être 1% de pesticide en moins qu’une huile conventionnelle…
Et on trouve de plus en plus de marques qui abusent du côté marketing et encore plus sur instagram! Les marques appliquent les techniques marketing de storytelling pour raconter une histoire afin de toucher les émotions des personnes / des lecteurs et ainsi les amener dans leur propre univers et ainsi les pousser à la consommation (c'est le cas par exemple de la marque Respire qui essaye de toucher avec son storytelling toutes les personnes qui ont le cancer ou des kystes)...
Et malheureusement, il n'y a pas que dans les cosmétiques que le storytelling fait fureur, on le trouve beaucoup dans tout ce qui est bien être. Je vois de plus en plus de compte instagram faire un martelage de communication pour expliquer qu'avant ils étaient pas bien dans leur vie et qu'ils ont tout arrêté dans leur vie (emploi etc...) pour enfin trouver leur équilibre. Ces personnes vous poposent ensuite des programmes payants pour vous donner les clés du succès du bonheur. Mais déjà ce n'est pas parce que quelqu'un est plus heureux et qu'il a appliqué des méthodes que ca fonctionnera pour tout le monde, et quand bien même nous ne sommes pas dans la vie de ces personnes pour voir si elles sont vraiment heureuses! N'oubliez jamais que derrière les réseaux sociaux ou on une publicité on renvoi l'image que l'on souhaite... qui est bien souvent fake!
Etape 5 : Vérifier d’où vient votre produit fini.
On est de plus en plus nombreuses à commander sur internet, et on ne va pas se le cacher, ayant personnellement une vie active qui me prend beaucoup de temps je fais partie de ceux qui commandent beaucoup sur internet par faute de temps. Mais quand je commande, je fais attention d’où provient le produit fini. Je privilégie ceux qui font une expédition des produits depuis la France … Au moins c’est envoyé mais ça vient de France et on n’affrète pas des avions de l’Europe ou du bout du monde pour que je puisse avoir ma crème… L’emprunte carbone en est ainsi minimisée.
Bien évidemment avant de vérifier toutes ces étapes, il faut d'abord vous demander ce que vous souhaitez? Quelles sont vos valeurs et qu'est-ce qui est éthique pour vous?
En effet, si vous êtes fan de Rihanna ou une autre star et que vous souhaitez absolument acheter sa gamme de cosmétique venu du bout du monde, car vous n'êtes pas regardant sur le côté éthique, c'est votre choix et vous faites ce que vous voulez.
En fonction de vos valeurs et vos souhaits, vous pouvez vérifier le ou les étapes correspondant à vos valeurs. J'espère que cet article vous aidera, et si vous avez des questions n'hésitez pas.
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