Aujourd’hui, un article un peu spécial que j’aurais clairement préféré ne pas faire mais bon je me suis dit pourquoi me taire après tout… Si cela dérange certaines personnes, abstenez-vous de lire l’article. En début de semaine, avant de m’endormir, j’ai fait un tour sur mon compte Facebook personnel et j’ai constaté qu’une de mes connaissances avait publié un article sur une top model qui avait dû subir une amputation pour une allergie à un tampon… Au début j’ai cru à un article « Fake » mais voyant que la source était Voici, je me suis dit mais qu’est ce que c’est que ces conneries… A la lecture de l’article ici  j’ai juste halluciné… et j’ai constaté que ce top model a contracté la gangrène car elle a subi un choc toxique… mention qui est écrite sur toutes nos boites de tampon hygiénique ET la notice… Ayant échangé un petit peu avec la personne qui avait publié l’article, je lui ai clairement dit « personnellement cela fait des années et des années que je ne lis plus la notice ou ce qu’il y a écrit sur mes boites… Je les achète en pensant qu’il n’y a AUCUN danger ». Est-ce que vous lisez encore les notices de votre côté ?

Qu’est-ce que le symptôme du choc toxique ?




« Le SCT est lié à une forme de staphylocoque, une bactérie présente dans le vagin chez certaines femmes, qui va fabriquer des toxines dangereuses pour l’organisme. Le SCT est extrêmement rare, mais il est potentiellement mortel », explique le Dr Jacques Lansac, professeur de Gynécologie obstétrique au CHU de Tours et ancien président du collège des Gynécologues Obstétriciens français.
Côté symptôme, il provoque une forte fièvre, des vomissements ou encore des vertiges. « Le SCT entraîne une pullulation microbienne. Si une personne le développe, c’est fulgurant. Il faut être hospitalisé en urgence et recevoir un traitement antibiotique », précise-t-il.
Source : 20 minutes

Comment éviter les risques de choc toxique ?


Les spécialistes sont formels, pour réduire les risques du choc toxique :

  • N'oubliez pas de vous laver les mains avant et après l'insertion de votre tampon. 
  • Changez de tampon toutes les 4 à 8 heures. 
  • Utilisez le niveau d'absorption minimal correspondant à vos besoins. 
  • Arrêtez de mettre un tampon à la fin de vos règles. 
  • N'utilisez pas de tampons en dehors de vos règles ou pour absorber des pertes blanches. 
  • Si vous voulez garder un tampon la nuit, mettez-en un juste avant de vous coucher et enlevez-le dès votre réveil.
  • Ne gardez jamais un tampon plus de 8 heures.

Alors voilà, au fil de la discussion avec ma connaissance facebook, elle me dit « mais tu sais, niveau composition, les tampons ce n’est pas top, ils les font tremper dans du chlore pour qu’ils deviennent blanc »… Alors là j’ai dit je ne me suis absolument jamais renseignée sur le sujet mais je vais m’y mettre… et par la même j’ai pensé aux couches de bébés qui faut se l’avouer sont un peu comme les serviettes hygiéniques… Et si vous êtes nées comme moi dans les années 80, vous savez que les principales protections hygiéniques sont les tampons ou les serviettes, puisque l’effet cup n’était encore pas présents sur le marché… mais que contiennent ils ?

Zoom sur les serviettes et les tampons


Les serviettes hygiéniques contiennent des gels dits « super-absorbants ». Il s’agit de cristaux de polyacrylate de sodium (ceux-là mêmes présents dans les couches ou les lingettes pour bébés), un polymère absorbant qui devient gel une fois humide et peut absorber jusqu’à huit cent fois son poids en eau – on le trouve aussi dans les petits sachets blancs qui absorbent l’humidité.

Les tampons sont composés d’un mélange de coton (cultivé à grand renfort de pesticides toxiques) et de viscose (ou rayonne en anglais), une matière artificielle très absorbante, obtenue à partir de la pâte de cellulose des arbres.


Quels  ingrédients contiennent nos protections hygiéniques ?


Le chlore utilisé pour blanchir les serviettes et les tampons hygiéniques (pour donner une image de pureté) réagit avec la viscose et induit la formation d’une substance très toxique et poison appelée dioxine (la même qui se forme lors de la combustion de matériaux ou d’énergie fossile et de la production du papier).

Cette dioxine est présente à l’état de traces dans de nombreux produits liés à l’hygiène corporelle en quantité plus ou moins grande et entre alors en contact direct avec la peau : serviettes en papier, mouchoirs, papier toilette, couches jetables et tous les produits liées à l’hygiène féminine.

Selon Greenpeace, « la dioxine est l’une des substances synthétique la plus toxique jamais étudiée » et ses effets sur la santé des femmes entrainerait l’endométriose, des dysfonctionnements ovariens, une fertilité amoindrie, l’incapacité à mener une grossesse à terme et des changements hormonaux (et certainement le cancer).

Les industriels ont toutefois récemment changé la méthode de blanchiment par une nouvelle méthode qui remplace le chlore gazeux par du dioxyde de chlore. Ce nouvel agent de blanchiment devait théoriquement aboutir à un produit exempt de dioxine.
Mais des études ont démontré que les réactions chimiques qui ont lieu pendant le processus de blanchiment libèrent du chlore gazeux... qui engendre encore de la dioxine. La nouvelle méthode de blanchiment diminue la quantité de dioxines créées, mais ne les élimine pas vraiment. Etant donné que la dioxine est cumulative et lente à se désintégrer, le danger reste par le contact répété (5 jours par mois, 12 mois par an, pendant près de 40 ans!)



Les fibres synthétiques dans les tampons et les serviettes qui créent un environnement idéal pour la croissance des bactéries "Staphylococcus aureus" à l'origine du syndrome de choc toxique. 
Ces caractéristiques sont attribuées aux tampons au très haut pouvoir absorbant qui, par conséquent, laissent derrière eux, des quantités concentrées de protéines dont ces bactéries nuisibles ont besoin pour produire leur poison.
En plus d'augmenter le risque de syndrome de choc toxique, les fibres synthétiques sont abrasives pour la paroi vaginale qui est très sensible et augmentent les risques de contracter une MST en créant une porte d'entrée vers le flux sanguin ou de développer un cancer du col de l’utérus.

Connaissiez-vous les risques liés à l'utilisation de nos protections hygiéniques? 
Je reviendrai prochainement vers vous pour vous présenter les alternatives existantes aujourd'hui... Retrouver l'article ici