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LA GAZETTE D'UNE PARISIENNE

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Mon itinéraire de 12 jours en Jordanie : entre merveilles, routes folles et imprévus

De Jerash à la mer Morte, en passant par Petra et le Wadi Rum… voici mon récit d’un road trip de 10 jours en Jordanie. Dix jours d’émerveillement, de routes chaotiques, de fous rires, et d’imprévus typiquement jordaniens.

Sommaire
 • La Jordanie, entre rêve et réalité  • Jour 1 — De Paris à Amman: les gourdes vides, le ton est donné dès le départ  • Jour 2 — Jerash, la cité romaine qui vaut le détour  • Jour 3 — Wadi Mujib, Karak et Dana : entre beauté et galères  •  Jour 4 — Wadi Ghuweir : la randonnée la plus folle de ma vie  •  Jour 5 & 6 — Petra et Little Petra : deux jours de pure magie  • Jour 7 & 8 — Wadi Rum : entre rêve bédouin et business du désert  • Jour 9 & 10— Aqaba et la mer Rouge : entre détente et décalage culturel  • Jour 11  – Cap sur la mer morte  • Jour 12 – Madaba, Mont Nebo et retour mouvementé  • Ce que je retiens de la Jordanie  • FAQ — Questions fréquentes

La Jordanie, entre rêve et réalité

Quand on pense à la Jordanie, on imagine Petra au lever du soleil, le désert du Wadi Rum, et la flottaison paisible dans la mer Morte.
La réalité ? Elle est un peu plus contrastée, mais tout aussi fascinante.

Entre les routes accidentées, les rencontres improbables et les paysages à couper le souffle, ce voyage m’a tout simplement retournée.
Après avoir préparé ce périple (j’en parle dans cet article), voici le récit de notre itinéraire de 10 jours, entre émerveillement et imprévus.

Jour 1 — De Paris à Amman: les gourdes vides, le ton est donné dès le départ


Notre aventure a commencé dès… l’aéroport de Beauvais. Deux heures de retard, des gourdes vides, et une chaleur étouffante avant même d’avoir quitté la France.
Autant dire que le ton du voyage était posé : improvisation, patience et dérision allaient devenir nos meilleures alliées.

Arrivées à Amman tard dans la nuit avec une crise de névralgie d'Arnold en prime, nous avons dormi dans un hôtel près de la capitale. 


Jour 2 — Jerash, la cité romaine qui vaut le détour

Le lendemain matin, direction Jerash, l’une des cités antiques les mieux conservées du Proche-Orient.

Nous avons traversé Amman avec embouteillages, conduite sportive, klaxons intempestifs… bienvenue en Jordanie.

Mais la récompense est à la hauteur arrivée à Jerash : un site grandiose, trois heures de balade entre colonnades, théâtres et vestiges romains.
Un petit restaurant local nous a ensuite accueillies pour un déjeuner simple et délicieux à base de houmous et de pain chaud. Ensuite nous sommes allées faire quelques courses pour avoir un petit stock d'eau minérale avec nous... Aurant vous dire que lorsque les jordaniens ont vu deux femmes porter des pack d'eau... on s'est fait regarder comme si nous étions des marsiennes. Nous sommes ensuite partie vers Madaba, à l'hôtel Aitch, qui était classe, propre et qui disposait d'une piscine. 

Jour 3 — Wadi Mujib, Karak et Dana : entre beauté et galères

Ce jour-là, nous avons pris la route au petit matin, direction le sud. Très vite, la mer Morte s’est dévoilée sur notre droite, étincelante sous le soleil, comme une immense nappe argentée posée au milieu du désert. La route longe la rive pendant plusieurs kilomètres avant de grimper vers la mythique Route des Rois, une succession de virages vertigineux et de panoramas à couper le souffle. On s’arrête souvent, juste pour admirer le paysage — ces collines couleur miel, ces villages perchés, cette lumière presque irréelle.

Notre premier vrai arrêt de la journée : le Wadi Mujib, un canyon spectaculaire où l’eau s’invite au milieu des falaises. On enfile nos baskets, on se lance, et très vite on comprend que ce n’est pas une promenade de santé. Le sentier devient torrent, les roches sont lisses, et l’eau monte parfois jusqu’à la taille. Mais chaque pas est une récompense : les parois dorées se resserrent, les cascades grondent, et on avance en riant, trempées, émerveillées.
Deux heures de pure aventure, un bijou de nature brute, à la fois rafraîchissant et un peu sportif — il y a des endroits très difficiles d'accès et qui peuvent être dangereux même si le site est surveillé. 

Après l’effort, direction Karak pour visiter le château... Notre visite a pris une tournure comique lorsqu’un faux guide s’est imposé à nous, décrivant fièrement… les cuisines et les murs. Le tout pour une “petite contribution” imposée à la fin. On a évidemment dit que nous n'avion pas de cash... il nous a suivi ... et nous a fait suivre avec les gérants des boutiques touristiques... nous sommes allées récupérer la voiture rapidement et on a constaté qu'un local avait "volontairement" bloqué notre voiture... Ma pilote a du monter sur le trottoir et faire un exploit pour sortir cette voiture... Encore une fois deux femmes qui se débrouillent dans des circonstances inconfortable, ils nous ont regardé comme des marsiennes. 


Nous avons ensuite déjeuner dans le village qui était tout autant typique dans un restaurant ou il n'y avait que des hommes et tenu évidemment par des hommes. Nous avons mangé rapidement et avons pris la route vers Dana (la célèbre chansons Tribu de Dana de Manau). Sur la route vers Dana, quelques frayeurs : des enfants sur la route s'amusent à jeter des cailloux et des bâtons sur les voitures... tout ca sur des routes défoncées... on a réussi à les semer... c'était assez particulier, ils sortent de nulle part pour nous caillasser. Arrivées au Dana Wadi Hôtel, le décor change : rustique, pas très propre, pas d’eau chaude.  Disons que c’était “authentique”. Nous n'avons pas fait de randonnée dans la valée, c'était juste un stop avant d'aller à Petra mais on a profité d'un beau coucher du soleil. 

Si vous aimez le confort, filez directement à Petra. 


 Jour 4 — Wadi Ghuweir : la randonnée la plus folle de ma vie

Le Wadi Ghuweir restera sans doute l’un des lieux les plus marquants et les plus étranges de tout le voyage.
La route pour y accéder serpente entre les montagnes ocres, plongeant vers un canyon à la beauté brute.

Avant de s’engager, un local s’approche de nous. Il nous montre le chemin, nous assure qu’on peut descendre en voiture jusqu’à un “parking” improvisé et, pour nous rassurer, propose même de nous remorquer avec son 4x4 “si problème”.
On hésite, puis on fait un test de demi-tour, au cas où. Ma pote s’en sort haut la main. Feu vert, on descend.

Arrivées en bas, on se prépare tranquillement quand le même homme revient, cette fois en voiture.
Il insiste : “Je peux être votre guide, c’est dangereux sans guide.”
On le remercie poliment — plusieurs fois — avant de le laisser repartir.
Par précaution, on attend une bonne quarantaine de minutes, juste pour être sûres qu’il ne revienne pas. Le silence du désert est seulement interrompu par quelques coups de feu au loin. Ambiance.

Mais rien ne nous arrête. On enfile les sacs à dos, et on se lance. Cinq minutes plus tard, on croise trois hommes… avec des fusils.
Sur le moment, on pense naïvement que ce sont des cannes à pêche (#touristes). Puis on comprend.
On s’arrête net, on se regarde, et je dis à ma pote : “On ne va pas mourir pour une rando, hein ?”
Demi-tour immédiat.

Près de notre voiture, on croise un couple Danois qui veulent faire la randonnée. On leur raconte notre rencontre armée, et proposent de faire la randonnée ensemble. Les hommes au fusil repartent à ce moment-là donc au moins on était tranquilles. Cette fois, on y va.

Le décor est époustouflant : falaises rouges, palmiers, lumière dorée, silence absolu.

Le moment serait parfait… sans un bédouin trop tactile, qui me frôle en prétendant m’aider à passer un rocher. Réflexe immédiat : un grand cri en français — “Mais qu’est-ce qu’il fait, lui ?!”
Un vrai film d’aventure : tension, absurdité, beauté.
Mais au final, la randonnée se passe bien mais il y avait des endroits un peu difficile, donc c'était mieux de la faire à 4, avec un homme. On retrouve la voiture, rincées, éberluées, mais fières d’avoir tenté l’expérience.

En fin de journée, nous reprenons la route vers Petra. Quand on découvre notre hôtel, le Petra Moon, c’est presque un choc : propreté impeccable, piscine, accueil chaleureux…
Un vrai petit luxe après la rusticité de Dana.

 Jour 5 & 6 — Petra et Little Petra : deux jours de pure magie

Le lendemain, levée à 5h pour être à l’entrée de Petra dès l’ouverture.

Marcher dans le Siq encore désert, puis voir apparaître le Trésor au lever du soleil, presque seul, c’est un moment suspendu.
La lumière change chaque minute, passant du rose tendre à l’orange profond — un spectacle hypnotique.

Nous continuons jusqu’au Monastère, après une bonne montée de 800 marches, mais la récompense vaut chaque goutte de sueur. 
À l’arrivée, le panorama est grandiose. On s’installe à l’ombre, on souffle, on rit.
Petra, c’est un mélange de fatigue, de beauté et d’émerveillement pur.

L'après midi, nous avons profité de la piscine de l'hôtel car il faisait vraiment trop chaud.

Le lendemain, nous avons emprunté le Al-Khubtha Trail pour admirer la vue d’en haut sur le Trésor. Les marches sont nombreuses, la chaleur écrasante, mais la vue finale est grandiose.

Petite halte ensuite à Little Petra, plus intime, plus propre, et surtout gratuite. Un site à ne pas manquer si vous aimez les ambiances paisibles et les paysages de roche blanche.

Jour 7 & 8 — Wadi Rum : entre rêve bédouin et business du désert

Cap sur le Wadi Rum, sans doute le décor le plus emblématique de Jordanie.
Notre hôte bédouin nous accueille avec le sourire, le thé… et la demande d’annuler notre réservation Booking “pour nous faire un meilleur prix”. Classique.

Le campement, lui, est splendide : grandes tentes tout confort, vue à 180° sur les montagnes, dîner sous les étoiles.
Le lendemain, six heures de jeep dans le désert : dunes, arches naturelles, traces de “Lawrence d’Arabie”, et selfies sur fond de sable rouge.
Entre tempêtes de sable, fous rires et musique bédouine à fond, c’est un souvenir impérissable.

Jour 9 & 10— Aqaba et la mer Rouge : entre détente et décalage culturel

Après tant d’aventure, place au farniente à Aqaba, au bord de la mer Rouge. Snorkeling, baignade, paddle improvisé… et beaucoup de curiosité locale.
Les contrastes culturels sont saisissants : femmes en niqab sur la plage avec coussins de canapé, pendant que nous flottons en maillot rouge une pièce.
Moment surréaliste garanti.
Le soir, piscine et dîner tranquille, un peu sonnées mais heureuses.

Jour 11  – Cap sur la mer morte

Après plusieurs jours d’aventure, on reprend la route vers la mer Morte, dernière grande étape du voyage.

Avant d’y arriver, on s’arrête pour une randonnée dans le Wadi Numeira. Le canyon est court, avec quelques passages un peu techniques – il faut grimper sur les roches et se hisser sur un bloc assez haut dès le début. Après environ 45 minutes de marche, on atteint la fin du canyon, presque asséché à cette période. Le lieu est moins impressionnant que le Wadi Ghuweir, et surtout plus sale au départ, mais la balade reste agréable.

Puis direction notre hôtel du soir, le Ramada Resort. Et là, changement d’ambiance : contrôle complet à l’arrivée – miroir sous la voiture, ouverture du coffre, détecteur de métaux… on se croirait à un poste frontière.
L’hôtel en lui-même fait penser à une usine à touristes : immense, impersonnel, mais les chambres sont grandes, propres et confortables. Deux piscines immenses, un service bien rodé, bref, l’endroit idéal pour se poser un peu.

Navette gratuite pour la plage privée : première baignade dans la mer Morte, un moment à part. On flotte littéralement, comme suspendues sur l’eau. Sensation unique, un peu étrange, mais magique. Retour à la piscine de l’hôtel pour redevenir deux gamines : toboggan, jacuzzi (froid)… On profite sans retenue, même si notre enthousiasme a visiblement dérangé une famille. La maman, outrée a fini par quitter la piscine avec mari et enfants... De notre côté nous avons profité d'un beau coucher du soleil et avons diné à l'hotel.

Le lendemain matin tôt, direction la plage pour un bain de boue – étape incontournable. Petite dispute avec le chauffeur de la navette qui ne semblait pas pressé de nous y conduire, mais à force d’insister, nous voilà de retour les pieds dans le sel.

Le midi, check-out, puis dernière mission : trouver le fameux spot de blocs de sel sur la mer Morte. Après quelques détours, on y arrive enfin. Le contraste entre le blanc du sel, le bleu du lac et le rose du ciel est saisissant.

Ensuite, route vers Madaba pour notre dernière nuit. Retour à l’hôtel Aitch, un vrai plaisir après les grands complexes. On profite encore une fois de la piscine, puis vient le moment du dîner : 30 minutes d’attente pour deux cocktails, cuisines fermées car le personnel fumait la chicha… on finit par aller dans un petit restaurant libanais, Ayar, simple, bon et pas cher.

Sur le chemin du retour, une scène surréaliste : un jeune homme nous fixe en se masturbant sans aucune gêne, alors qu’on est habillées très sobrement. Malaise total, on s'est dépêchées de rentrer à l'hôtel

Jour 12 – Madaba, Mont Nebo et retour mouvementé

Dernier matin à Madaba. Petit-déjeuner à l’hôtel, avec un serveur totalement dépassé par le concept du jus de pomme.
On profite encore un peu de la piscine avant d’explorer la ville : visite de l’église Saint-Georges, sieste improvisée dans un coin frais, puis pause au bar Frankfurter, une adresse locale étonnante mi-épicerie, mi-pub.
En fin de journée, montée au Mont Nebo pour admirer le coucher du soleil : le panorama sur la vallée du Jourdain est superbe, presque irréel.

La route vers l’aéroport sera, elle, un dernier condensé du voyage :
Une famille en voiture qui nous adresse un doigt d’honneur depuis sa voiture, un autre véhicule qui roule en sens inverse, et des fous rires nerveux... 
À l’aéroport, on termine en beauté : fouilles minutieuses, sacs ouverts, tuba inspecté pendant qu’on nous reluque.

Vol prévu à 23h55, décollage à 00h57, je déconseille cette compagnie Wizz air low cost. 

Ce que je retiens de la Jordanie

Entre paysages sublimes et imprévus mémorables, la Jordanie m’a laissé une impression forte et contrastée.

Douze jours d’émotions, de paysages spectaculaires, de moments d’hospitalité sincère… et de situations complètement inattendues.
La Jordanie n’est pas un pays lisse ni facile, mais c’est justement ce qui en fait une destination unique.

Si c’était à refaire ? Oui, sans hésiter, mais avec un homme... 

FAQ — QUESTIONS FRÉQUENTES

Le Jordan Pass remplace‑t‑il le visa ?

Oui, pour la plupart des nationalités. Il inclut les frais de visa et l’accès à des dizaines de sites touristiques, dont Pétra.

Quel budget prévoir pour 10 à 12 jours ?

Comptez entre 900 € et 1300 € selon la saison, les hébergements et le mode de transport.

Conduire en Jordanie, c’est compliqué ?

Les routes principales sont bonnes. Restez prudent dans Amman et évitez de rouler de nuit.

Quels conseils pour visiter Pétra sereinement ?

Arrivez tôt, prévoyez deux jours sur place, de bonnes chaussures et beaucoup d’eau. Les sentiers comme Al‑Khubtha offrent des points de vue superbes.

La Jordanie est‑elle sûre en 2025 ?

Globalement oui, mais vérifiez toujours les recommandations officielles avant votre départ.

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